Mardi 11 juillet 2006

Publié le par Olivier

1h05 heure à Paris. 8h05 heure à Oulan Bator...

Nous sommes posés sur le tarmac. Par le hublot, quelques instants avant de se poser, la vision d'un univers complètement vert parsemé ça et là de taches blanches m'a bien confirmé que nous étions dans cette Mongolie tant attendue.

Nous avons à peine quitté l'aéroport, sans avoir encore bien réalisé où nous sommes, que notre guide Zoloo et notre chauffeur nous conduisent au stade du Naadam d'Oulan Bator pour l'inauguration officielle des festivités, particulièremenr réhaussées cette année, puisque l'on fête le 800e anniversaire de l'avènement de Gengis Khan, ou « la naissance du grand état mongol » comme on nous l'explique fièrement sur place.                                                    

Un Khan qui est partout: sur la colline qui dépasse le stade, dans tous les discours, sur le stade en « vrai », sur les enseignes des magasins, le plus grand hôtel de la ville porte son nom... Nous entrons dans un stade presque vide, il est encore tôt, mais déjà fourmillant de bruit et de couleurs. Les petits danseurs répètent.

Et la fête commence, les chanteuses en tenue traditionnelle donnent le top départ des festivités, les soldats en tenue du XIIIe siècle se préparent. Il y a de la danse, des chants et soudain, un enfant à cheval fait le tour du stade en hurlant. Il annonce l'arrivée sous peu du plus grand conquérant de tous les temps... 

 

Et puis il arrive... On se croirait de retour en 1206. La yourte de Gengis Khan, posée sur un char et gardée par des soldats à l'air fier, avance lentement, tirée par des boeufs. Il est accompagnée de son épouse officielle et acclamé par tout le stade. 800 ans après, Gengis Khan est en Mongolie ce que peut être chez nous Zidane...

 La cérémonie d'ouverture terminée, la première épreuve du Naadam commence. C'est la lutte, les épreuves sont un peu loin pour nous et pas simples à comprendre pour un non initié. En fait au premier tour, les meilleurs luteurs peuvent choisir leur adversaire. C'est toujours le plus faible, du coup, chaque manche peut durer 5 secondes, avec toujours  à la fin le même rituel, le vaincu passant sous l'épaule du vainqueur pour se soumettre.

 

Petit cafouillage au niveau de l'organisation, il est 16 heures quand nous attaquons le repas de midi! Un pique-nique que nous mangeons... à l'hôtel. Une douche bienfaitrice et puis la première visite de la ville à pied.

La place Sükhbaatar, se prépare à accueillir un concert rock que la télé diffusera en direct le soir même. Les Mongols viennent s'y faire photographier devant la statue de Gengis Khan ou devant celle de Sükhbaatar ou mieux devant des petits stands qui proposent des mises en scènes. Le contraste est fort entre les tenues occidentales des jeunes (surtout les filles qui cachent leurs yeux derrière des lunettes griffées Dior, Chanel, Gucci... bien évidemment copiées en Chine voisine) et quelques « deels », tenues traditionnelles qui permettent de reconnaître les « provinciaux » qui débarquent dans la capitale. Surprise aussi avec ces femmes qui portent un masque anti-pollution et qui se promènent téléphone en main pour proposer de passer un coup de fil en local.

Le repas du soir se fera au «Modern Nomads » où nous tomberons bien évidemment sur des touristes français, dont des Jurassiens, venus depuis la France, via la Sibérie en 4X4... Un beau périple.

 

Le repas sera constitué d'une salade puis d'une « fondue mongole ». Un bouillon dans lequel on découpe des légumes (chou, salade...) puis de la viande, un peu de pâtes. Excellent. Le dessert avec un gâteau au chocolat sera alors dur à avaler. Et puis voilà la première nuit en Mongolie au Zaluuchuud Hotel, pas loin du centre-ville.

 

Une vue d'UB depuis la chambre. Le ciel est couvert. A demain...

Publié dans Carnet de voyage

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J
Vla voilà, la deuxiéme page avec plein de belles photos<br /> qui donnent vraiement l'impression d'être dans un autre monde<br /> A bientôt pour la suite
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F
Merci pour ce deuxième épisode. Ils font un petit peu peur les gens qui se battent sur le gazon...<br /> Et puis est-ce que Gengis Khan est l'arrière grand-père de Jean-François Kahn ?<br /> Au revoir
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